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FUGUE

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QUATUOR CHORÉGRAPHIQUE

Fugue est un quatuor chorégraphique se déployant sur la Fugue en mi mineur de Jean- Sébastien Bach – oeuvre innovante pour son époque ( Toccata – 2eme acte ) ainsi que sur d'autres musique telles que l'artiste Charlotte de Witte qui travaille sur la répétition électronique musicale. Ces deux formes musicales à priori opposées présentent des structures musicales complexes similaires, voir mathématiques, avec des motifs répétitifs et des techniques de superpositions. La forme de la fugue, que l'on doit au 17e siècle, s'avère en réalité extrêmement moderne, en particulier la Fugue de Jean Sébastien Bach en ré mineur qui date de 1703-1707. Elle fait écho ici au processus de plus en plus rythmé de notre société post-moderne, avec ses lignes d'écritures toujours en fuite et répétitives. Reprenant ces motifs de répétition et de vitesse, Fugue l'incarnera dans les corps des quatre danseur.se.s, (2 femmes et 2 hommes) en présentant la diversité et la pluralité de notre corps social à travers leurs mouvements, leurs gestes, leurs interactions les plus intimes. Sous-tendue mais omniprésente, nous défendons la vision des droits culturels matérialisés dans l'espace par un quadrille où rien ne se pause, où tout va très vite et écrit chorégraphiquement de A à Z. Il ne s'agit pas ici de démontrer une écriture systémique, mais bel et bien de lui conférer une humanité dans l'urgence. À ce titre, nous assumons nos influences autour de la danse contemporaine belge ( Anne Teresa de Keersmaeker ). La musique de Bach en première partie du quatuor où l'orgue occupe une place centrale, se veut l'écho en souffles de ce quadrille infernal délimité par un carré blanc, mis en lumières par un clair-obscur, que l'on voudra précis, rythmé et léché. Ces oppositions et contrastes se traduiront également par les paillettes parsemant les costumes noirs des interprètes et leurs visages. Des pulsations électro jailliront au milieu de la proposition, afin de contrebalancer ces inspirations classiques et l'écriture en ligne schématisant l'espace, créant une atmosphère puissante et captivante au plateau. Les quatre interprètes, aux bagages chorégraphiques conséquents et aux physiques très différents, oseront-ils s'abandonner in fine à la transe du mouvement perpétuel ?

MÉTHODOLOGIE D'ÉCRITURE CHORÉGRAPHIQUE

Au cours du processus de l’écriture de Fugue Mélodie Joinville souhaite creuser les matières chorégraphiques autour du rythme du quadrille, d'une pulsation autour de la marche, se basant sur un rythme visuel avec la musique en contrepoint, écriture sur un cercle, en contraste avec des lignes profondes, étendues sur un tapis carré et blanc en contraste avec les costumes noirs et pailletés. Les mouvements dansés sont tous calés sur les phrases musicales et rythmiques très précises qui ont été rigoureusement écoutées et découpées en mesures en amont. L'idée étant de travailler un mouvement organisé et dansé qui viendrait se fondre dans la création sonore à la perfection. La fusion du geste sur la musique venant reposer le corps et l'esprit autant pour les artistes au plateau que pour le spectateur qui regarde. Cette pièce représente la sobriété et le résultat d'un travail de longue haleine pour Mélodie Joinville, qui signe aujourd'hui une pièce d’écriture précise aux gestes explosifs dans une énergie authentique, spontanée et viscérale. Une écriture iconique au plateau : cadrée et soigneuse, alternant entre musique classique et contemporaine, très rythmées puisant dans l'énergie profonde des interprètes pour aboutir à l'alliage de la transe et de l'humanité.

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CHORÉGRAPHIE ET DISTRIBUTION

CHORÉGRAPHE MÉLODIE JOINVILLE
INTERPRÈTES GAÉTAN JAMARD / ROMUAL KABORE / LYSIE LOHO / FIONA HOUEZ
CRÉATION LUMIÈRE EN COURS
COSTUME EN COURS
TOTAL 5 À 6 PERSONNES EN TOURNÉE
DURÉE 50 MIN

COPRODUCTIONS /SOUTIENS

Equinoxe : Scène Nationale de Châteauroux (36)
Le Point Haût - Cie Off - Saint Pierre des Corps (37)
Région Centre-Val de Loire
CCNT (37)
Mjcs la Châtre (36)

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